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JEAN ITIBERÊ

 

JEAN ITIBERÊ (1870-1953) João Itiberê da Cunha, (Cerro Azul — Paraná). Na Bélgica, como diplomata, publicou seu único livro de versos: Préludes (1890), todo em francês. Foi Itiberê quem — segundo Andrade Muricy no monumental Panorama do Movimento Simbolista Brasileiro — deu aos simbolistas paranaenses (um dos principais núcleos de nosso simbolismo) notícias atualizadas de vários autores piirnneus como Mallarmé, Moréas, Verlaine, René Ghil. Também iniciou no magismo de Fabre d'Olivet, no hermetismo de Saint Ives d'Alveydre, além do ocultismo de Papus.

Andrade Muricy: "Itiberê constitui, pois, capítulo essencial da história do Simbolismo brasileiro. E com inusitada presença no grupo Jeune Bélgique, da segunda geração simbolista belga.

 

 

REVISTA DA ACADEMIA BRASILIENSE DE LETRAS.  Direção: Antonio Carlos Osorio.
Brasília. No. 10 – Março 1991 -  No 09 848
Ex. bibl. Antonio Miranda

 

POEMAS DE JEAN ITIBERÊ

 

RÊVERIE

A Madame la Marquise de Blocqueville,
Princesse A.-L. Eckmúhl

 

Dans mon rêve cloitré, tel un moine ascétique,
En sa cellule close aux yeux profanateurs,
J'entendais s'élever un solennel cantique
De sons graves et doux et de mots tentateurs.

Et mon coeur écoutait le chant énigmatique
Comme si de lourds yeux, noirs et fascinateurs,
Avaient posé leur vol de flamme despotique
Sur sa pourpre saignante et sur ses rouges pleurs.

L'illusion puissant et folie de renaitre
Pour la Vie Innommée emplissait tout mon être
D'une poignante êxtase et d'un rêve enchanté.

Et j'entendais toujours les vibrations lentes
Des vers mystérieux et des strophes dolentes
Qui pleuraient en mon âme une divinité.

         (La Jeune Belgique — revista — Bruxelles, 1890.)

 

 

LES JOUEURS

 

A Dario Vellozo

 

Le geste halluciné, défaits para l'insomnie,
Les fronts fiévreux penchés sur le tapis crasseux
Qu'éclairait louchement un vieux quinquet fumeux,
Ils attendaient du sort la suprême ironie...


L'un souillaint son honneur, l'autre jouait sa vie,
Et devante eux, ainsi qu'un maitre dédaigneux,
Se tenait l'usuraire, un petit juif hideux,
Présidant à ce duel de mort, d'ignominie.


Et le sort s'accomplit fatal dans son horreur.

Et lorsque au loin pointait une pâle lueur,

L'un d'entre eux se leva, venant de perdre encore,


Hagard, sombre, il fit feu du revolver puissant
Et sa tête roula dans des gerbes de sang,
Comme un royal salut de la Mort à l'Aurore!

 

(O Cenáculo, ano I, tomo I, Curitiba, 1895; pág. 107.)

 

 

 

 

       LE POÈTE ET LA RÉALITÉ

 

                   A M. Augusto Manuel Alves da Veiga.

 

— Enfant des illusions d'or,
Qui vis d'amour et de délire,
Tu ne possèdes que ta lyre.

— Eh! bien, que me faut-il encor?

 

—      Enfant des illusions d'or,
Que la rosée en perle enivre,
Mais ce n'est pas assez pour vivre.

— Eh! bien, que me faut-il encor?

 

— Enfant des illusions d'or,

Tu prends des baisers à l'aurore,
Mais tu n'as que ton chant sonore.

— Eh! bien, que me faut-il encor?

 

—      Enfant des illusions d'or,

Tu passes comme une hirondelle
Et tu fuis comme une étincelle.

— Je passe et je laisse un trésor!

 

 

 

Página publicada em junho de 2019

 

 


 

 

 
 
 
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